Pourquoi selon vous les gens "fuient" les villes aujourd'hui?
Carolina M. a demandé pendant le Live Chat Construire inclusif en 2030 à Spie batignolles
Catégorie: Expérience ambassadeur
Date: jeudi, février 4, 2021
Dernière révision: lundi, février 15, 2021
Fabrice A.
Directeur de la Maitrise d'Ouvrage
Pour moi, parce que les gens veulent se sentir bien, on l'a vu avec le Covid, pour beaucoup le rêve est d'être plus proche de la nature, vivre sainement, mais avec un emploi
jeudi, février 4, 2021
Alex K.
Et bien les villes ne tiennent plus leur promesses de lien social en temps de pandémie car cette vie sociale justement est réduite à son minimum...
jeudi, février 4, 2021
Alex K.
Pensez-vous que le BTP pourrait devenir acteur d'une reconstruction de ces liens sociaux?
jeudi, février 4, 2021
Melanie I.
Je pense que les gens "fuient" encore plus les villes depuis la crise sanitaire de peur d'un nouveau confinement. On l'a bien vu avec le covid, beaucoup de personnes sont allées dans leur maison secondaire ou ont même investi dans un bien à la "campagne" du moins plus proche de la nature.
jeudi, février 4, 2021
Alex K.
Exactement Melanie
jeudi, février 4, 2021
Pagny Junior A.
Je dirais aussi concentration de pollution de tous genre(sonores,airs,etc)
jeudi, février 4, 2021
Christophe N.
Directeur des relations extérieures et de l'innovation
Il me semble que l'environnement urbain n'est plus en phase avec les attentes.
Manque d'espaces naturels où les habitants peuvent se ressourcer et reprendre contacts avec la nature
jeudi, février 4, 2021
Melanie I.
Exactement, et peut être possibilité d'avoir plus d'espace extérieur (jardin, potager,..),
jeudi, février 4, 2021
Christophe N.
Directeur des relations extérieures et de l'innovation
Il faut créer des corridors d'espaces naturels entre les quartiers pour faciliter la mobilité douce, mixer les usages(logement, travail, commerces, lieux récréatifs) pour redonner de la dynamique sociale.
jeudi, février 4, 2021
Benoit S.
Est-ce parce que les centres urbains ne répondent plus aux attentes ou qu'ils deviennent à la fois trop cher, difficile d'accès ?
jeudi, février 4, 2021
Christophe N.
Directeur des relations extérieures et de l'innovation
Les urbains (entre autres), ont pris conscience que le mode de vie des générations antérieures, n’était plus tenable au regard des incidences environnementales et sociétales que cela générerait pour les générations futures.
Ce phénomène est très présent chez les trentenaires, qui conjuguent des aspirations environnementales avec des manières de travailler, différentes de celles de leurs ainés et ceci à travers une approche sociale nouvelle. Ils sont en quête de sens.
Ils souhaitent travailler, se loger et se déplacer dans un environnement ou l’espace, la nature et le lien social sont les composantes essentielles des leurs attentes. Cependant ils restent attachés à certaines composantes de l’environnement urbain (transports, administrations, commerces, écoles, infrastructures sportives et culturelles, â¦)
Le fait de dire que les gens « fuient » les villes n’est pas tout à fait exact, Je pense qu’ils fuient les villes qui n’ont pas su adapter l’urbanisme aux aspirations de leur population.
J’en veux pour preuve que de grandes agglos ou métropoles qui ont fait de gros efforts pour mixer les populations, les générations, les usages, les offres de services en termes de mobilité, d’infrastructures pour l’accès à la nature, au sport, à la culture, etcâ¦, ne sont pas impactées par l’exode urbain.
Ainsi, ne soyons pas défaitiste et disons-nous, que rien n’est inéluctable.
Prenons le soin d’écouter les aspirations en termes de « besoins » des populations, pour définir « l’offre » et non pas l’inverse comme cela est souvent le cas.
Ceci permettra l’adaptabilité des espaces de vie que l’on envisage de construire.
lundi, février 15, 2021
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